« Unité », l’œuvre pour la paix de Wilfrid Grenier

Arts de la rue

Elle est visible à l’entrée Sud d’Istres, positionnée sur le giratoire face à l’entrée de l’AFPA. La sculpture « Unité » (« Unity » à l’international), a été dévoilée le samedi 22 juin 2024 en même temps que le nom de François Santos a été donné à ce « Rond-point de la Paix ». Une cérémonie déroulée en présence de François Bernardini, maire d’Istres, accompagné de la délégation allemande de Radolfzell et ses deux maires, Simon Gröger et Monika Laule, dans le cadre du 50e anniversaire du jumelage entre les deux communes.

Cette sculpture est signée Wilfrid Grenier. Originaire d’Istres, il précise avoir « un parcours professionnel hétéroclite. J’ai occupé différentes fonctions nationales dans beaucoup de domaines, associatifs, caritatifs, la sécurité routière, la jeunesse, la santé. Et, depuis quelques années, j’ai décidé d’œuvrer pour la paix puisque mon prénom, Wilfrid, veut dire « l’homme qui veut faire la paix » en allemand. Je suis attaché à l’expression de symboles forts, d’humanité, d’union bienveillante ».

Il a donc réalisé cette œuvre « qui a du sens encore plus aujourd’hui qu’hier puisqu’elle a maturé depuis les attentats terroristes de 2015 en France. Elle a sillonné dans plusieurs pays du monde et cela me tenait à cœur que la ville d’Istres puisse l’accueillir à son tour ». C’est la première commune en France à en faire l’acquisition.

Cette sculpture, de 2,10m de haut, représente « une union dans la paix de deux êtres humains, sans discrimination d’origine, de genre ou de religion. Au centre se trouve un globe terrestre lumineux, puisqu’éclairé la nuit, qui est source pour moi d’éveil des consciences, de la connaissance et de la sagesse. Sur les côtés, deux cœurs traduisent un message d’amour universel ».

« Unité » est proposée dans différentes couleurs. Istres a fait le choix « d’une édition spéciale aux couleurs de la République, bleu-blanc-rouge et de ses valeurs, liberté, égalité et fraternité », souligne l’artiste.

Pour François Bernardini, « le domaine public n’est-il pas le meilleur lieu pour que tout le monde puisse voir, ressentir et peut-être réfléchir ? Je suis très heureux que cette œuvre rejoigne le patrimoine artistique qui permet aussi à Istres de s’élever ».

Contact presse : Patrick MERLE 04 13 29 59 04 / 06 23 04 28 47 / patrick.merle@istres.fr