Texte publié dans Istres Magazine N°315 - juillet / août 2022
« Pour la 3eme année consécutive, la Municipalité a décidé d’augmenter la taxe foncière de plus de 3 points. À l’heure où le pouvoir d’achat des Français est affaibli, nous nous sommes opposés à ce choix d’imposer encore un effort important au contribuable. Bien sûr, la ville d’Istres ne pouvait pas prévoir le Covid, ni la hausse du coût de l’électricité et encore moins la guerre en Ukraine. Mais cela ne suffit pas à expliquer nos difficultés. Celles-ci datent de bien avant et nous proposons pour y remédier plusieurs mesures : un plan d’économie dans nos dépenses de fonctionnement, une meilleure maîtrise de la masse salariale, une projection d’avenir pour nos investissements pour en anticiper les coûts, voire en différer certains non urgents d’une année ou deux… et bien d’autres idées qu’on ne peut toutes lister ici. Ces propositions permettraient à la ville de faire face aux aléas tout en gardant sa capacité à soutenir des actions exceptionnelles, comme l’aide à l’Ukraine que commande notre humanisme. »
« Le rôle d’une municipalité est d’accompagner la vie associative, mais pas de la décider. La crise qui secoue le FCIR (Football Club Istres Rassuen) et qui a amené le Maire à créer un autre club vers lequel les subventions et moyens seront transférés, pose des questions. Que deviennent les familles attachées à un club qui n’est pas dissout et vient de se recomposer ? Pourquoi une telle radicalité dans la décision ? Ne pouvait-on pas trouver une solution plus apaisée pour sauver l’activité du club tout en mettant un terme aux dysfonctionnements reprochés et qui restent flous ? La municipalité a raison d’être attentive avec les associations bénéficiant de subventions, elle doit aussi mieux expliquer les arbitrages qu’elle prend et qui laissent les Istréens dans l’incompréhension. En attendant ces éclairages, nous vous souhaitons de passer un bel été dans notre si belle ville... mais il nous manque toujours ce centre aéré promis depuis longtemps. Comptez sur nous pour défendre sa réalisation ! »
Robin PRÉTOT, Michèle LEBAN & Jocelyn PLANELLES