Texte publié dans Istres Magazine N°304 - Septembre 2020

Le monde d’après, teinté d’espoir écologique, social et éthique, n’est pas encore pour aujourd’hui !
Rien ne change et le vieux monde avec son injustice fiscale et son aveuglement face à l’urgence écologique a encore envoyé de dramatiques signaux cet été. Il y a d’abord le budget du Maire qui a imposé aux Istréens et aux entreprises une augmentation de 5 points de pourcentage de la taxe sur le foncier bâti ! Les ménages et l’économie ont été fragilisés par le Covid et la seule réponse de la majorité municipale est d’augmenter les impôts ! Fin du mois d’un côté, fin du monde de l‘autre : deux drames de notre été montrent une fois de plus que le crime écologique se perpétue en toute impunité. Un industriel a rejeté fin juillet à Lavéra des quantités importantes de chlorure ferrique, produit hautement toxique, causant des dégâts énormes sur la biodiversité dans le golfe de Fos. Rien ne change : ni sanctions, ni mesures structurelles pour empêcher que cela se reproduise, ne semblent se faire jour. Les incendies à Port-de-Bouc et Martigues début août ont été dramatiques. Un hommage aux soldats du feu et une pensée émue pour toutes les familles et entreprises touchées. Là encore les incendiaires seront-ils retrouvés ? Punis ? Plus que jamais, les villes ont besoin d’élus écologistes pour porter ces combats et protéger l’avenir. Nous le ferons avec vous : belle rentrée à toutes et tous.

Michel Caillat, Marie-Cécile Boutroux, Rémi Esnault